Pourquoi envoyer une lettre au lieu d’un email

À l’ère du digital, il peut sembler étrange de privilégier le courrier postal à l’email. Après tout, nous sommes quasiment tous équipés d’une boîte de réception, et la rapidité d’envoi est un atout non négligeable. Pourtant, il existe plusieurs raisons pour lesquelles un courrier traditionnel est parfois plus efficace qu’un simple message électronique :

D’abord, le courrier postal transmet un sentiment d’importance et de professionnalisme. Beaucoup d’ayant-droits reçoivent des emails à la chaîne, souvent noyés dans un flot massif de demandes. Une enveloppe papier, en revanche, crée un point de contact plus concret, moins éphémère et souvent mieux considéré. Ensuite, la trace écrite sur papier peut servir de pièce justificative légale dans le cas d’un litige. Bien sûr, un email peut aussi faire foi, mais un courrier recommandé avec accusé de réception apporte une preuve formelle et difficilement contestable. Enfin, certains détenteurs de droits (notamment de grandes banques d’images ou des maisons d’édition) ont des services administratifs plus portés sur le courrier traditionnel pour les demandes officielles.

Comprendre les droits d’auteur et les licences

Faire une demande d’autorisation d’utiliser un contenu visuel, c’est avant tout prendre conscience du contexte juridique. Les droits d’auteur protègent, par défaut, toute création originale. Autrement dit, dès qu’une personne réalise un dessin, une photo ou un storyboard, elle en détient automatiquement les droits. En France, ils s’étendent la plupart du temps jusqu’à 70 ans après le décès de l’auteur. Cela signifie que toute reproduction ou représentation d’une œuvre sans autorisation peut constituer une violation du droit d’auteur. Dans d’autres pays, les délais et les nuances peuvent varier, mais le principe reste similaire.

Certains créateurs choisissent de diffuser leurs œuvres sous licences libres ou “Creative Commons”. Dans ce cas, l’autorisation est souvent plus simple à obtenir ou même déjà partiellement concédée, à condition de respecter les termes de la licence (tels que la mention de l’auteur, l’interdiction de modifier l’image, etc.). D’autres créateurs préfèrent un modèle plus restrictif, interdisant toute reproduction sans consentement explicite. Quelle que soit la licence choisie, envoyer un courrier bien rédigé et précis reste un moyen fiable pour clarifier les conditions d’utilisation et éviter toute mauvaise interprétation.

L’importance de la précision dans la demande

Lorsque vous rédigez votre lettre de demande d’autorisation, il est vital d’être le plus précis possible. Indiquez le titre exact de l’œuvre concernée, le type de support dans lequel elle sera reproduite (newsletter, blog, brochure papier, etc.), la durée de l’autorisation souhaitée, et la zone géographique de diffusion. Par exemple, si vous prévoyez d’utiliser une photographie dans votre newsletter hebdomadaire, précisez le nombre d’envois prévus (par exemple, 4 newsletters sur un mois), le public visé (vos abonnés, qui peuvent être situés dans plusieurs pays) et la raison de cette utilisation (illustrez un article, mettre en avant un produit, etc.).

Plus votre demande sera précise, plus l’ayant droit pourra évaluer s’il a un intérêt à vous accorder ladite autorisation. Il pourra également fixer un cadre juridique clair, comme exiger une mention obligatoire du nom de l’auteur dans l’email ou la possibilité de retirer l’image après un certain délai. Si vous oubliez d’indiquer la portée géographique ou temporelle, vous risquez de recevoir un refus par précaution, ou de devoir renvoyer un second courrier. Cette réactivité faible peut rallonger considérablement la mise en place de votre campagne marketing.

Structurer la lettre de demande : étapes et bonnes pratiques

Pour mettre toutes les chances de votre côté, rédigez une lettre claire et construite en plusieurs parties. Voici un possible canevas :

  1. Objet et rappel du contexte : Présentez brièvement qui vous êtes, quelle est votre entreprise ou votre projet, et pourquoi vous avez besoin du visuel en question.
  2. Identification précise de l’œuvre : Citez le titre exact du visuel, l’auteur, la source ou l’URL où vous l’avez trouvé, afin que l’ayant droit sache précisément de quoi vous parlez.
  3. Utilisation prévue : Expliquez sur quels supports vous souhaitez le publier (campagne emailing, site web, brochure papier…) et dans quel but. Si c’est pour vendre un produit, mentionnez-le ; si c’est pour illustrer un article de blog, précisez la thématique.
  4. Période et portée géographique : Indiquez la durée de diffusion prévue et les pays dans lesquels le visuel pourrait être consulté.
  5. Proposition de mention ou de crédit : Offrez de créditer systématiquement l’auteur, voire de renvoyer vers son site ou ses travaux (ce qui peut constituer un avantage pour lui).

Même si vous avez une trame, veillez à personnaliser votre demande. Les ayant-droits apprécient que vous preniez le temps de montrer votre intérêt véritable pour leur travail. Lorsque nous, chez E.M.A Mailing, approchons un photographe ou un illustrateur pour lui demander l’autorisation d’utiliser un visuel dans nos formations par email, nous mettons toujours en avant la plus-value que cela peut représenter pour sa visibilité. Par exemple, un créateur débutant peut gagner en notoriété s’il figure dans une campagne envoyée à plus de 10 000 abonnés.

Cas spécifiques : banques d’images et agences

Beaucoup de professionnels oublient qu’il n’est pas toujours nécessaire de contacter directement le photographe lorsqu’on achète des images auprès d’une banque spécialisée. Parfois, l’autorisation d’utilisation est déjà incluse dans le prix d’achat. Cependant, dans d’autres cas, vous payez simplement pour un usage limité, et il faut alors une demande écrite pour toute utilisation supplémentaire (par exemple, un usage commercial hors ligne). Il est donc crucial de bien lire les conditions de licence proposées par la plateforme de vente.

Si vous traitez avec une agence artistique ou de gestion de droits, votre courrier devra être adressé au gestionnaire du catalogue et non directement à l’auteur. Cela comporte parfois des avantages : ces agences ont l’habitude de gérer les formalités administratives et peuvent vous répondre rapidement, éventuellement en vous proposant un forfait global pour plusieurs visuels. En revanche, leur politique tarifaire peut être plus élevée, et la négociation se fait souvent sur la base de volumes ou d’emplacements d’affichage.

Le ton et le style de la lettre : formel mais cordial

Rien ne sert de multiplier les formules hyper compliquées ou de noyer votre interlocuteur sous des mondes de jargon juridique. Nous conseillons de garder un ton direct et poli : expliquez le contexte de votre projet, l’image dont vous avez besoin, pourquoi vous la jugez essentielle, et quelles sont les répercussions positives que cela peut avoir pour l’ayant droit (visibilité, reconnaissance, etc.). Autrement dit, montrez que ce n’est pas qu’un simple emprunt, mais une opportunité de collaboration.

Soyez également honnête quant à votre budget ou vos capacités financières, si la question de la rémunération se pose. Certaines autorisations d’utilisation sont accordées à titre gratuit, surtout si vous entreprenez un projet non lucratif ou associatif. D’autres professionnels exigeront un paiement ou une redevance, surtout si vous comptez utiliser l’image dans une campagne publicitaire à grande échelle. D’où, encore une fois, l’importance de la précision dans votre demande.

Inclure une date butoir pour la réponse

L’un des pièges courants consiste à envoyer votre lettre, puis à attendre indéfiniment une réponse. Dans la sphère du marketing par email, on sait à quel point il est essentiel de respecter un calendrier de campagne. Si votre visuel doit illustrer un envoi programmé à une date précise, vous pouvez mentionner une “date limite” dans votre courrier, tout en restant diplomate. Par exemple : “Si cela vous est possible, merci de me faire parvenir votre réponse avant le 15 novembre, afin que je puisse finaliser la mise en page de la campagne.”

Cette mention n’a pas de valeur légale particulière, mais elle peut inciter l’ayant droit à réagir plus vite, surtout s’il comprend que son visuel est un élément crucial de votre communication. Si vous n’obtenez pas de réponse dans les temps, mieux vaut avoir un plan B. Rien ne sert de harceler la personne ; un rappel poli par courrier électronique peut suffire, en expliquant que vous restez disponible pour toute précision complémentaire. Si vraiment aucune réponse n’arrive, vous devrez renoncer à ce visuel et en choisir un autre, pour rester dans la légalité.

Exemples de formules et de structures

Pour aller plus loin, voici quelques exemples de formulations que vous pouvez adapter dans votre lettre. L’idée n’est pas de recopier mot pour mot, mais de vous donner une base :

  • Présentation : “Madame, Monsieur, je m’appelle X, responsable communication chez Y. J’ai découvert vos créations et je souhaiterais vous solliciter pour obtenir l’autorisation d’utiliser l’une de vos illustrations dans ma prochaine campagne emailing...”
  • Précision de l’œuvre : “L’illustration concernée est intitulée « Soleil Levant », publiée sur votre compte Behance le 12/02/2023.”
  • Avantages pour l’auteur : “Cette campagne sera envoyée à 8 000 abonnés et publiée sur notre blog, ce qui permettra de mettre en avant votre travail auprès d’un public passionné par l’illustration.”
  • Demande de crédit : “Nous tenons à respecter vos droits d’auteur et nous engageons à afficher votre nom et un lien vers votre site en bas de notre newsletter.”
  • Date limite : “Étant donné que l’envoi de la campagne est prévu le 10 décembre, pourriez-vous, dans la mesure du possible, me faire parvenir une réponse avant le 25 novembre ?”

Chaque élément doit être adapté à votre contexte : si vous êtes un créateur de contenu indépendant avec un petit blog, soulignez votre approche artisanale ; si vous représentez une grande structure, insistez sur la visibilité et le trafic potentiel proposé à l’ayant droit. L’idée est de trouver un terrain d’entente mutuellement bénéfique.

Gestion des réponses et suivi

Une fois votre lettre envoyée, vous pouvez être amené à recevoir différents types de réponses. Parfois, l’ayant droit vous accordera volontiers l’autorisation, surtout si votre projet lui semble cohérent avec ses valeurs ou qu’il y voit un intérêt promotionnel. D’autres fois, il exigera une rémunération, ou posera des conditions plus strictes : par exemple, mentionner son nom en en-tête et non en bas de page, ou limiter l’utilisation à un certain format seulement.

Dans certains cas, hélas, vous recevrez un refus net. Les raisons peuvent être multiples : l’artiste ne souhaite simplement pas que son œuvre soit associée à une marque, ou il estime que votre ligne éditoriale n’est pas en accord avec ses principes. Il se peut également qu’il n’ait pas les droits exclusifs pour vous accorder l’autorisation. Respectez cette décision et dénichez une alternative. Dans tous les cas, remerciez chaleureusement la personne pour sa considération et assurez-vous de conserver toutes les correspondances : si vos campagnes emailing doivent être revues ou auditées par un régulateur, ces pièces justifiant votre démarche vous feront gagner un temps précieux.

Intégrer l’autorisation dans vos documents internes

Une fois l’autorisation reçue, vous aurez peut-être tendance à archiver cette lettre et à passer directement à la mise en page de votre campagne. Or, il est utile d’inclure ce document dans votre base de données interne, par exemple au même titre que les contrats fournisseurs. Chez E.M.A Mailing, nous préconisons de tenir un registre de toutes les autorisations obtenues, qu’il s’agisse d’éléments visuels, de musiques de fond pour des vidéos ou même de témoignages clients.

Cette traçabilité présente plusieurs avantages : si vous changez de service d’emailing, vous gardez un historique clair ; si l’ayant droit vous contacte pour vérifier le respect des termes, vous pouvez immédiatement ressortir le courrier, l’accord ou l’email de confirmation. De plus, si vous collaborez avec d’autres équipes (graphistes, rédacteurs, webmasters), ils sauront précisément quels visuels sont utilisables, de quelle manière, et s’il y a des restrictions particulières.

Le double impact : online et offline

Vous vous demandez peut-être pourquoi, chez E.M.A Mailing, nous insistons tant sur l’usage d’un courrier postal alors que nous aurions pu nous contenter d’envoyer un simple email HTML. L’expérience terrain démontre qu’un courrier papier, envoyé en recommandé, apporte un sentiment de légitimité et de sérieux. C’est un peu l’équivalent d’une signature manuscrite pour un contrat. Tout dépend bien sûr du destinataire : s’il s’agit d’un créateur numérique branché, il répondra peut-être plus volontiers par email. Mais pour des institutions culturelles, des fondations, ou certains photographes plus “traditionnels”, le courrier postal reste un gage de respect.

En parallèle, il est tout à fait possible de compléter votre demande par un email de suivi. Par exemple, vous pouvez envoyer la lettre, puis quelques jours plus tard, contacter la personne pour vérifier la bonne réception. Dans ce cas, vous optimiserez vos chances d’obtenir un retour rapide, tout en gardant la valeur légale du courrier papier. Bien sûr, veillez à éviter toute pression excessive : l’ayant droit n’est pas contraint de vous répondre instantanément. Faites preuve de tact et de patience.

Astuces pour faciliter la démarche

En tant que spécialistes de l’emailing, nous savons qu’un envoi postal peut paraître rétrograde. Voici quelques astuces pour rendre la démarche plus fluide et plus efficace :

Utiliser une lettre personnalisée : Le fait de mentionner un élément spécifique du travail de l’auteur (une exposition récente, un prix gagné, un style particulier) montre que vous ne faites pas une demande générique. – Joindre des exemples : Si vous avez déjà créé un gabarit de newsletter dans lequel vous voulez insérer le visuel, vous pouvez joindre une impression de la mise en page, ou un lien vers une capture d’écran. – Antenne locale : Si vous appartenez à une entreprise implantée dans plusieurs pays, et que l’ayant droit est à l’étranger, vous pouvez parfois passer par votre antenne locale pour faciliter l’envoi et éviter les retards postaux internationaux.

Ces petits gestes renforcent la crédibilité de votre demande. Nous estimons que le taux de réponse positif peut grimper de 30 % à 40 % lorsque vous montrez un réel intérêt pour le travail de l’artiste. Les statistiques internes d’E.M.A Mailing, sur nos propres approches pour des contenus visuels, soulignent que les créateurs apprécient particulièrement les retours détaillés au sujet de leur création, car ils se sentent reconnus dans leur talent.

Quel coût prévoir pour obtenir une autorisation ?

Le coût dépend de plusieurs variables : la renommée de l’auteur, le type d’utilisation, la durée, la portée géographique, etc. Pour une carte postale ou un flyer destinés à un public local, on peut parfois obtenir l’autorisation gratuitement ou moyennant un investissement symbolique (une cinquantaine d’euros, par exemple). En revanche, pour un visuel au cœur d’une campagne emailing d’envergure internationale, l’auteur peut demander plusieurs centaines, voire milliers d’euros de droits.

Dans certains secteurs (mode, luxe, photographie artistique haut de gamme), composer un budget pour l’achat de droits fait partie du quotidien. D’autres structures, plus modestes, ignorent souvent qu’utiliser une image trouvée sur Google peut leur coûter cher si jamais l’auteur les poursuit. D’où l’importance de bien budgéter en amont. L’obtention d’une autorisation peut représenter un poste de dépense, mais c’est aussi un gage de sérénité juridique et de respect de la propriété intellectuelle.

Lien avec la délivrabilité de vos campagnes

Vous vous demandez peut-être : “Quel est le rapport entre la délivrabilité de mes emails et le fait de demander une autorisation pour un contenu visuel ?” En réalité, tout est lié à la réputation de votre marque et de votre entreprise. Une société qui se fait épingler pour avoir utilisé des visuels sans autorisation peut rapidement se retrouver exposée sur les réseaux sociaux et subir un bad buzz. Les fournisseurs de messagerie sont de plus en plus sensibles à la réputation des expéditeurs, et un scandale autour de la propriété intellectuelle peut faire chuter votre taux d’engagement et votre placement en boîte de réception.

De plus, si vous devez retirer en urgence tous les visuels incriminés d’une campagne, vous risquez d’impacter votre calendrier marketing et de générer de la confusion dans votre base d’abonnés. En clair, la légalité de vos contenus n’est pas un simple détail. C’est un paramètre fondamental qui, à terme, joue sur la confiance que vos contacts vous accordent et, par ricochet, sur l’efficacité de vos campagnes d’emailing.

Les retours d’expérience : un atout pour progresser

Chez E.M.A Mailing, nous avons eu l’occasion d’accompagner plusieurs clients dans leurs démarches d’autorisation écrite pour des visuels. Dans un cas récent, un blogueur spécialisé dans la photographie de paysages souhaitait inclure les créations d’un artiste local dans sa newsletter mensuelle, envoyée à environ 5 000 abonnés. Il a contacté l’artiste par courrier recommandé pour lui présenter son projet, en mettant en avant le gain de notoriété potentiel. Résultat : l’artiste a accepté à titre gracieux, à condition de voir son nom mentionné en haut de chaque newsletter, accompagné d’un lien renvoyant vers sa galerie en ligne (simulé ici : Lien factice vers la galerie).

Dans un autre cas, une société de cosmétiques souhaitait illustrer sa brochure papier et sa newsletter avec des photos haute résolution, qui étaient la propriété d’un photographe freelance. Avant d’entamer quoi que ce soit, la société a envoyé la lettre, proposant une compensation d’environ 200 euros par visuel. Le photographe a refusé, arguant que son tarif habituel était de 500 euros l’image pour un usage commercial global, ce qui a entraîné une négociation. Au final, les deux parties ont trouvé un accord à 350 euros par visuel, pour une utilisation exclusive sur 6 mois.

Ces anecdotes prouvent qu’aucun modèle n’est figé. Selon la vision du créateur et la valeur qu’il accorde à son œuvre, vous devrez construire un échange personnalisé et honnête.

Réussir à combiner respect du droit et efficacité marketing

Au moment de préparer votre prochaine campagne emailing, ou de publier un article sur votre blog, pensez à anticiper la question des visuels. Faites la liste des images dont vous aurez besoin, identifiez leurs droits d’auteur, et préparez vos courriers de demande d’autorisation si nécessaire. Plus vous vous y prendrez tôt, plus vous aurez de chances de recevoir un retour positif dans le délai qui vous permettra de respecter votre calendrier marketing. Envoyer un courrier postal, clair, précis et courtois, montre à l’ayant droit que vous prenez cette démarche au sérieux.

Le but ultime est de sécuriser vos communications tout en proposant du contenu de qualité à vos abonnés ou lecteurs. Les images, bien choisies, renforcent l’impact de vos messages et améliorent considérablement l’engagement dans vos campagnes. Mais pour que cet impact soit durable, il est indispensable de respecter le travail des créateurs et de s’assurer que vous utilisez leurs œuvres dans un cadre légal. Vous éviterez ainsi de gâcher des opportunités marketing à cause de litiges inutiles.

Conclusion pratique

Au fil de notre expérience, nous avons constaté qu’une demande d’autorisation par courrier pour l’utilisation de visuels est un investissement de temps qui peut rapporter gros : crédibilité accrue, relations de confiance avec les artistes et absence de risques juridiques. Beaucoup de gens pensent que cette démarche est longue et rébarbative, mais elle crée souvent des partenariats inattendus. De nombreux dessinateurs, photographes et graphistes apprécient de voir leurs créations mises en avant, tant que c’est fait dans le respect de leurs droits.

Si vous hésitez encore, rappelez-vous qu’un courrier bien rédigé a plus d’impact qu’un simple email. Il sort du lot, ajoute un cachet officiel et clarifie les choses pour tout le monde. En tant que collectif de passionnés d’emailing, nous ne pouvons que vous encourager à miser sur cette approche plus traditionnelle lorsqu’il s’agit de droits d’auteur. En prime, vous vous démarquerez des innombrables sollicitations électroniques souvent perçues comme impersonnelles. Que votre objectif soit de lancer une série de newsletters, un programme automatisé ou un événement en présentiel, prévoyez dès maintenant vos besoins visuels et accordez-vous le temps nécessaire pour obtenir les autorisations adéquates.

Finalement, cette méthode apporte une pierre supplémentaire à l’édifice de votre réputation. Vos lecteurs, vos clients et même vos partenaires verront que vous respectez les règles du jeu, ce qui montre votre sérieux et votre professionnalisme. Dans un univers où la concurrence est rude, chaque détail compte pour inspirer confiance. Alors, n’attendez plus : identifiez les visuels qui boosteront vos futurs envois, rédigez vos courriers de demande, envoyez-les avec soin et préparez-vous à voir vos campagnes décoller, soutenues par de superbes illustrations que vous aurez l’autorisation de déployer en toute légalité. Bon courage dans votre démarche et que vos visuels fassent briller vos contenus !

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